Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

du Bénalo à St Jacques

5 avril 2013

En avant vers Rome

Retrouvez-nous sur le chemin Plouhinec-Rome par ici !

Publicité
Publicité
14 juillet 2009

14 juillet à Santiago

1Alors que les troupes françaises défilent sur les Champs Elysées, nous assistons ce matin, frais et reposés, à l'arrivée de la vague des pélerins du jour, celle qui défile dans Santiago dans tous les sens. Il y a ceux qui arrivent tout fringants, venant du bout de la rue ; il y a ceux qui sont pliés en deux, telles des équerres bossues ; d'autres font peine à voir, les jambes raides, momifiés dans des sparadraps ou des genouillères, le sourire figé. Par rapport à eux, nous nous sentons déjà des anciens expérimentés.

Au fil des rues, nous retrouvons des visages que nous avons cotoyés. Il y a le jeune Javier (17ans) et Alphonso son père, d'Extremadure qui ont fait la route depuis Ponferrada. Nous avons retrouvé Malvina, l'Américaine de l'Arizona et ses 3 filles, Maeve, Tiana et Kim. Nous les avions perdues il y a plus de 15 jours. Et pour cause ! Elles avaient choisi de continuer le chemin du Nord par Gijon et Avilès. Nous avons pris le desayuno ensemble ce matin. Nous avons quitté Sylvie et Michel, les Canadiens du Québec avec leur accent à déguster à la petite cuillère. Ils ont décidé de continuer jusqu'à Fisterra. Nous avions pris goût à "jaser" avec eux. A la messe nous avons revu le petit Cyprien (9ans) de Narbonne qui a commencé le camino à Lugo. Nous avons cru comprendre avec sa maman qu'il avait passé beaucoup de temps en bus. Nous avons aussi retrouvé Eva la Normande perdue depuis 3-4 jours. 2Elle souffre toujours d'un pied, usé qu'il est pour avoir marché depuis Vezelay.

A midi aujourd'hui, dans la cathédrale bondée de pélerins, nous avons assisté à la messe de St Jacques, une messe en rouge, celle des Saints Martyrs, concélébrée par une quinzaine de prêtres et 2 évêques. Hélas ! Pas de botafumeiro, il faudra revenir. Il a fonctionné dimanche midi.

Hier en arrivant  au Monte del Gozo, nous nous sommes surpris à chantonner le plus naturellement du monde : Jubilate Deo, Jubilate omnis terra, Jubilate Deo ; même si la vue sur Santiago était un peu  décevante. Ce matin, à la cathédrale, le premier chant entonné par l'animatrice n'était autre que Jubilate Deo. Alors au risque de gêner nos 3voisins, nous avons chanté, chanté à pleine voix, sans retenue : Jubilate Deo.

Demain, nous allons rentrer : train jusqu'à Hendaye puis une courte nuit à Hendaye pour reprendre le train jusque Agen. Nous passerons 3-4 jours chez Eléna et Patrick avant de rentrer en début de semaine prochaine à Plouhinec.

Kenavo. Aben er wéh ketan, marsé é Pléhéneg (A la prochaine, peut-être à Plouhinec)

Agnès et Jean-Jacques

4

5

13 juillet 2009

65è et dernière étape lundi 13 juillet : Santiago (20km)

1Dès 5 heures ce matin c'est dans une cacophonie irrespectueuse pour les vieux privilégiés qui dorment en chambre individuelle, que les premiers pélerins ont quitté l'auberge de Pedrouzo. Beaucoup plus tard, après avoir pris notre "desayuno" (petit-déjeuner) au café du coin, nous avons pris la route à notre tour. Il était 7h30.

Un brouillard persistant nous a longtemps troublés. Au Monte del Gozo, le Monjoie, verra-t'on Santiago ? Autrefois, le premier du groupe de pélerins qui découvrait Santiago à cet endroit, était déclaré "roi du pélerinage". D'oú l'origine du nom de famille Leroy. C'est qu'on en apprend sur ce camino.

Mais le brouillard s'est dissipé et nous avons pu voir émerger au dessus des toits de la ville les tours de la cathédrale. Noyés dans le flot des pélerins, passant d'un groupe à l'autre  au gré des arrêts et des pauses, c'est dans une grande bonne humeur que nous avons vécu cette étape.

"No pain, no glory" (sans douleur, aucune gloire) disait le T-shirt de cet espagnol qui effectivement boitait bas. Mais nous, nous avions des ailes, il ne restait plus que 4-5 km à parcourir. En fait nous marchions à notre vitesse, partageant les "buen camino" par ci, les "buen viaje" par là, tranquilles, sereins, pépéres, juste un peu 2fébriles..

Nous avons passé un pont d'autoroute, un pont de chemin de fer, contourné une dizaine de ronds-points, traversé des zones commerciales et industrielles, la banlieue, quoi ! Nous avons suivi une grande rue puis une autre et encore une autre, pour, tout à coup, à 100m devant nous, voir surgir la cathédrale. Il a fallu la contourner pour bien la découvrir. Ce lundi à 13h30, la place était couverte de touristes,  de pélerins, de pélerins-touristes et de touristes-pélerins.

La cathédrale de Santiago est GI-GAN-TES-QUE et la vieille ville impressionnante. Nous étions trop tard pour la messe des pélerins. Nous allons prendre une journée pour nous imprégner de Santiago. Demain à 12h, lors de la messe, nous associerons dans nos prières, 3tous ceux qui nous ont aidés, encouragés, accompagnés.

Et puis il nous faudra sortir de notre bulle et penser au retour.

Demain : visite de Santiago

Kenavo. Aben arhoah. Ne ouiam ket hoah ma achiùo pé ma goumanso ur perhinded (Nous ne savons pas si notre pélerinage s'achève ou commence)

Agnès et Jean-Jacques

4

5

12 juillet 2009

64è étape dimanche 12 juillet : Castañeda - Pedrouzo (O Pino) (25km)

1Ce dimanche12 juillet, nous avons marché et même dépassé notre étape prévisionnelle pour nous retrouver à 20km de Santiago.

En quittant Castañeda ce matin, nous avons reconnu des odeurs familières, oubliées depuis des lustres, sauf le petit rappel d'hier soir, celui de porcherie.

Nous avons marché dans la campagne profonde mais sur un camino bien balisé, utilisé d'abord par les locaux et leurs animaux. Ici l'ardoise a laissé la place à la tuile. L'eucalyptus perdu en route du côté de la Cantabrie semble gagner à nouveau du terrain.

Alors que nous annonçons toujours fièrement la couleur (noir et blanc), nous avons été doublés par une bretonne qui ne nous aurait même pas dit boujour. Non mais ! Hier des Galiciens nous acclamaient "vive Breizh" dans les rues de Melide.

Dans un petit village nous avons surpris un agriculteur debout sur le toit de son tracteur arrêté, cueillant des prunes. Simplement pour lui avoir dit "buenos dïas" il nous a tendu son seau pour nous servir. Et bien nous n'avons pas voulu le vexer, nous en avons pris.

3Après la petite pause de midi, un petit crachin ressemblant comme un frère à celui que l'on connait, a tenu à nous accompagner jusqu'à la fin de l'étape. Et nous sommes arrivés dans la cohorte de ces formes bizarres, montées sur pattes, courbées à 120º, recouvertes de curieuses toiles multicolores flottant au vent et portant bosse sur le dos.

A l'auberge, il a fallu faire la queue pour avoir son "sello" (cachet) et l'autorisation d'avoir une couchette. En voyant nos crédencials bien remplis, la dame de service nous a dit gentiment de nous asseoir et d'attendre un instant. Elle est revenue nous voir et, dans cette auberge de 120 places, elle nous a trouvé une chambre pour nous deux tout seuls.

Demain c'est le grand jour, celui pour lequel nous marchons depuis si longtemps. Nous penserons à vous tous qui nous accompagnez.

Prochaine étape : SANTIAGO

Kenavo. Aben árhoah, en dé e hortam a houdé ken pèl (A demain, ce jour que nous 4attendons depuis si longtemps)

Agnès et Jean-Jacques

2

11 juillet 2009

63è étape : Leboreira(San Jorge) - Castañeda (après Melide) (26km)

P1030292Nous avons repris le chemin ce matin, là oú nous l'avons abandonné hier. L'épicière de Leboreira était à sa porte. Nous l'avons encore chaleureusement remerciée pour son aide d'hier soir.

Il est des petits bonheurs tout simples qu'il faut savoir cueillir lorsqu'ils se présentent. Nous étions sur la lande, dans le silence. Le brouillard sans être épais nous enveloppait et couvrait les collines. Et tout à coup, comme par enchantement, le dessus des collines s'est découvert, libérant une dizaine d'éoliennes qui semblaient sortir de nulle part, accrochées au ciel par un fil invisible presque à portée de mains.

Passé le temps de l'émerveillement, nous avons repris la route qui nous a conduit à Melide par de magnifiques chemins creux.

P1030276En Galice, comme aux Asturies, le jambon est une fierté nationale. Il est présenté accroché dans les étals des charcuteries. Mais nous n'avions jamais vu d'élevage. Il aura fallu attendre l'entrée de Melide pour découvrir 3 - 4 élevages de type semi-industriel comme il s'en trouve dans d'autres contrées celtiques. Quant à prendre des photos, nous avons préféré fixer en numérique une culture d'oeillets chez un horticulteur du même village. C'est plus joli et ça sent meilleur.

Ce soir nous poserons le sac à Casteñeda (8km après Melide) ceci nous permettra de raccourcir l'étape de demain dimanche. Mais nous avons retenu la leçon d'hier et nous avons réservé pour ce soir.

L'arrivée à Santiago est imminente. C'est avec hâte et appréhension que nous attendons ce moment.

Prochaines étapes : demain dimanche : Castañeda - Santa Irene et lundi : Santa Irene - SANTIAGO

Kenavo. Me ouiam ket ma vé kavet internet d'er sul. Nezé aben árhoah, pétermant aben dilun. (Nous ne savons pas si on trouve Internet le dimanche. Alors à demain ou P1030334bien à lundi)

Agnès et Jean-Jacques

P1030324

Publicité
Publicité
10 juillet 2009

62è étape : Lugo - Leboreira (31km)

1Tout avait bien commencé ce matin. C'est sous l'oeil bienveillant d'un Santiago Matamore que nous avons quitté Lugo. Après avoir franchi le pont romain et le rio Miño, celui qui sert un peu plus loin de frontière avec le Portugal, nous avons attaqué 12 km de goudron. A ceux ci ont succédé 6 km de calzadas antiguas, chaussées antiques, une merveille.

A San Roman de Retorta nous avons fait la pause pour nous restaurer et nous reposer. Mais comme nous trouvions la distance parcourue un peu courte, nous avons voulu continuer un peu plus loin. Au bout de 10km nous nous sommes dits qu'il serait bien de trouver un logement. Rien ! Rien à l'horizon, que la campagne profonde. Nous avons sonné à une porte, une dame nous a donné  de très bons conseils pour que nous allions chercher plus loin : la technique de la patate chaude.

3Mais l'épicière de Leboreira nous a trouvé la solution : ce soir nous sommes à Palas de Rei. Demain nous reprendrons la route à Leboreira.

De la campagne galicienne de ce jour, nous retiendrons les Horreos, construits sur le même principe que leurs homologues asturiens mais en plus petits. Au début avec leur petite croix en pignon nous pensions que c'étaient des stèles funéraires. Mais lorsque nous avons vu le maïs en train de sécher, nous avons compris que nous avions affaire aux ancêtres des cribs à maïs.

Ce soir à Palas, nous avons eu la joie d'être accueillis par une banda de gaïtas.

Prochaine étape : Leboreira - Boente (Melide)

Kenavo. Arhoah e vo en dé devehan àr en hent koh ketan (demain ce sera le dernier jour sur le camino primitif)

Agnès et Jean-Jacques

2

9 juillet 2009

Pause à Lugo : jeudi 9 juillet 2009

1Ce matin, avec 11º à Lugo, ville créée par les Romains au IIIè siècle et qui garde encore intacte sa muraille d'origine avec ses 82 tours, nous avons supporté nos polaires. Hier soir, en flânant dans les rues, nous étions transis de froid. Ici à 450m d'altitude, nous sommes loin des températures caniculaires de l'Andalousie.

La  cathédrale de Lugo est un élément constitutif  de la ville "intra muralla". Avec sa nef partagée en 3 partie et le choeur voué à l'adoration permanente du Saint Sacrement, nous avons eu du mal à comprendre comment on pouvait accueillir les fidèles aux grands événements liturgiques. La visite du musée nous a permis de découvrir le premier étage de la cathédrale, étage construit au dessus des transepts. Nous avons eu le droit de visiter le cloître, beaucoup plus récent, XVIIIè siècle. Nous y avons foulé des pierres tombales. Celles d'evêques ? Et non ! Celles de chanoines, problablement méritants.

2Le directeur du musée, un prêtre (no soy canonigo - je ne suis pas chanoine), nous a présenté le carosse de la Cène. Sur un char monté sur roues à pneu, les 12 apôtres et le Christ partagent la cène. Ce carosse sort dans les rues de Lugo le jeudi Saint, le jour du Corpus Christi (St Sacrement) et le dimanche qui suit. Sur ce char comme partout ailleurs, St Jean n'a pas de barbe et Judas tient déjà dans la main la bourse de la trahison.

Hier une équipe de pélerins à cheval nous a doublé sur le chemin. Depuis plusieurs jours, nous cheminons avec 2 jeunes belges, Sara et Jo, qui marchent depuis San Sebastian avec leur 2 chiens dont un récupéré l'an dernier sur le camino francés. Malgré leur grande sympathie ils ont beaucoup de mal à trouver des hébergements. Nous avons assisté aujourd'hui, sous l'oeil de cameras de télévision, au départ en chariot de personnes handicapées. A chacun son chemin.

6Les grandes villes que nous avons traversées, San Sebastian, Bilbao, Santander et Oviedo sont l'occasion de démarrer ou de clôturer un tronçon de camino. Lugo est le point de départ du dernier tronçon, car il est à 100km de Santiago. L'accrèditation est donnée à ceux qui ont fait à pied les 100 derniers kilomètres. Nous risquons de voir beaucoup de monde sur la route demain et d'avoir de la compétition pour le logement.

Prochaines étapes : Lugo - San Roman de Retorta , puis S Roman - Melide, puis Melide - Santa Irene, puis Sa Irene - Santiago.

Kenavo. Aben digwénér ma kavam internet (à vendredi si nous trouvons internet)

Agnès et Jean-Jacques

8 juillet 2009

61è étape : O Cadavo - Lugo (31km)

54Compte tenu du kilomètrage prévu,  c'est au lever du jour et presque dans le matin bleu que nous avons demarré, dans le silence et la fraicheur de l'aube. Seule la lune daignait éclairer nos pas hésitants.

Aujourd'hui, le camino s'est paré de granit pour nous accompagner : les maisons en granit massif, les limites de champs en plaques d'ardoise, les murets en granit. Nous avons même vu des piquets de clôture en granit. Nous nous sommes posés la question : Serait-ce du jeune plant prêt à être transplanté à Carnac ?

6Sur les 31 km de course d'aujourd'hui, plus de la moitié mériteraient d'être protégés par les monuments historiques. Nous avons cru comprendre que la Communauté Européenne finançait quelques travaux de rénovation. Nous avons vu des bénévoles reconstruire des murets et d'autres faucher les mauvaises herbes.

Vous avez compris, les 31 km ont été avalés goulument. Avec quelques heures de repos il ne restera aucune trace de fatigue.

Hier soir à l'auberge, dans notre chambrée de 9 personnes, il y avait 3 français, 1 flamand, 1 italien, 1 suissesse, 1 suédoise et 2 tchèques. Mais nous avons déjà cotoyé des américains, 1 hongrois et 2 japonais. Les espagnols fournissent malgré tout le gros du peloton.

Ce soir, il nous reste 100 km pour arriver à Santiago, soit 4 étapes. Comme les chevaux qui sentent l'écurie, nous avons hâte d'y arriver mais en même temps il reste le petit pincement de devoir clore ce beau chapître. Dans 2 étapes, nous allons retrouver le flot des pélerins du camino francès. Sans nous donner des frayeurs, ceci nous angoisse un peu : le retour au monde, le retour à la réalité quotidienne.

Alors pour retarder l'échéance et pour flâner un peu, nous allons passer une journée à Lugo pour découvrir cette magnifique ville entourée de sa muraille d'origine.

Demain : pause à Lugo puis Lugo - San Roman de la Retorta

Kenavo. Tostad e hram. Nen dom ket bet jamés ken tost. (Nous approchons. Nous n'avons jamais été aussi proche)

Agnès et Jean-Jacques

8 juillet 2009

60è étape : A Fonsagrada - O Cadavo (24km) lundi 6 juillet

3C'est une agréable promenade qui nous a conduits ici à O Cadavo, à travers la campagne galicienne. Cette promenade sur les plateaux de 800 à 900m nous a permis de découvrir le paysage galicien. C'est le même que celui des jours précédents, mais comme ce n'est pas écrit dessus, on ne voit pas la différence.

Les associations jacquaires cherchent à se distinguer les unes des autres. Et ici, en Galice, oú les gens sont des Gallegos ( avec 2 l) et parlent le galego ( avec 1 l) elles ont poussé les choses à l'extrême. Sur chaque borne jacquaire figurent la coquille et surtout la distance exprimée en km et en mètres nous séparant de Santiago. Ce luxe de précisions rend perplexe et finit même par agacer. Mais nous sommes condamnés à faire avec !

1Nous avons visité le site de Montouto. Ceci n'est autre que les vestiges d'un ancien hôpital créé en 1357. Le roi Pedro le Cruel, ému par les conditions de voyage des pélerins, fonda à leur intention cet hôpital qui dit-on accueillait encore des gens au début du 20è siècle. Actuellement ce ne sont que des ruines peu entretenues dans lesquelles les vaches qui vivent de pacage en liberté,  circulent en toute impunité.

Ici comme aux Asturies, une armée de molinos (éoliennes) assurent avec une 2grande vigilance, une veille permanente sur le paysage.

Nous sommes logés à O Cadavo Baleira, une petite commune d'une tristesse à donner envie de fuir ; il y fait froid, la ville est sans cachet particulier, le plus grand bâtiment n'est autre que le Tanatorio (funérarium), les 3/4 des magasins sont à vendre ou à louer, même le magasin d'articles funéraires.

Prochaine étape : O Cadavo - Lugo (une longue étape)

Kenavo. Aben arhoah. Hir e vo en hent. Ha marsé émant berroh kilométreú bro Galicia él ré Vreih ? Piú e oui ? Er kredam atao ! (A demain. Le chemin sera long. Peut-être que les kilomètres de Galice seront plus courts que ceux de Bretagne ? Qui sait ? Croyons le toujours !)

Agnès et Jean-Jacques

6 juillet 2009

59è étape lundi 6 juillet : Castro (Grandas) - A Fonsagrada (22km)

P1020866Les quelques kilomètres grapillés hier soir ont été justement appréciés ce matin. Après une petite heure de marche nous avons atteint l'Alto de Acebo (1130m) et tourné  définitivement le dos aux Asturies pour entrer en Galice.
Concrètement, il n'y a rien de changé ; le paysage est aussi magnifique, ça monte et ça descend, on rencontre autant d'ermitas (chapelles) aubord des routes, les collines sont toujours gardées de manière aussi vigilante par une armée de molinos (éoliennes).
A Fonsagrada tire son nom de fontaine sacrée. On dit que Santiago (St Jacques), pour remercier une pauvre veuve qui lui avait donné l'hospitalité fit jaillir du lait de cette fontaine pour qu'elle puisse nourir ses enfants.

Prochaine étape : A Fonsagrada - O Cadavo

32Kenavo. Aben arhoah ma vé kavet internet (à demain si on trouve internet)
Agnès et Jean Jacques

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>
du Bénalo à St Jacques
Publicité
Archives
Publicité